« The Range of Light » est la conclusion de l’album, qui amène de l’optimisme et célèbre la beauté. Lors de ses promenades dans les montages de la Sierra Nevada, John Muir a trouvé un nouveau nom pour cette sublime chaîne de montagnes californiennes : « the range of light » (« la chaîne de lumière »). Plus récemment, Cheryl Strayed a réemployé l’idée de Muir dans son livre Wild, tout en soulignant l’importance de l’interaction sociale et pas seulement l’isolement (individualiste ?) dans la nature préconisé par Muir. La chanson explore, au croisement de ces deux œuvres littéraires, les avantages et inconvénients de la nature et de l’humanité. La transition écologique ne sera jamais possible sans une collaboration entre nature et culture. Par conséquent, la chanson est une tentative (sans trop de naïveté) de réconcilier l’homme et la nature, mais aussi l’idéalisme avec le pragmatisme, et le spirituel avec le concret (d’où la phrase « J’aurais été roi si mes prières signifiaient quelque chose, et j’aurais brûlé si il y avait quelque chose à apprendre »). Il y a aussi un lien explicite entre les différents refrains, qui établit la toile de fond de la chanson. Les « efforts de l’homme » sont donc comparés aux « œuvres de Dieu » qui valent tous la peine d’être défendus (« je suis honoré de défendre une telle vue »). Ensuite, le final avec « ma vérité » fait référence à une décision de s’engager pour une cause plus grande que soi-même. En effet, je pense vraiment que la musique et la culture devraient toujours chercher à améliorer le quotidien de chacun et chacune. Mon album concept est ma première contribution à cet objectif, qui n’a jamais été aussi clair depuis la crise du COVID-19. Que cette album vous encourage dans vos efforts à réparer notre monde, ou qu’il embellisse simplement vos journées.
Prenez soin de vous,
D.L.
0 commentaires